Extraction et production de terres rares à Mountain Pass en Californie
Dans les médias et sur les réseaux sociaux, l’empreinte écologique des véhicules électriques est régulièrement pointée du doigt. Leur utilisation de « terres rares », notamment fait l’objet de débats. La parution récente d’un ouvrage dénonçant la « face cachée de la transition énergétique » en remet une couche. Alors, si « sales » que ça les voitures électriques ? Faisons le point.
Les terres rares (TR) ne sont en vérité pas des terres, mais des métaux et elles ne sont pas rares ! Il s’agit en fait du nom d’une famille de 17 éléments chimiques du fameux tableau de Mendeleïev que tous les écoliers ont un jour appris à connaître. Les plus utilisés sont le cérium (40,2 % des TR consommées), le lanthane (27,8 %) et le néodyme (17,6 %). Attention, il ne faut pas tout mélanger : certains autres métaux comme le lithium et le cobalt utilisés dans les batteries Li-ion ne sont pas des terres rares. Bien qu’ils fassent aussi parfois polémiques, leurs problématiques ne sont pas du tout les mêmes et nous ne les aborderons pas dans cet article.
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3 réponses à “Terres rares et véhicules électriques : florilège de fake news”
Pour lutter de manière crédible contre les fausses nouvelles, il ne faut pas en propager soi-même. La photo de carrière au Canada est une exploitation de SABLE bitumineux, pas de schiste bitumineux.
Merci pour cette précision qui fait avancer le débat !
[…] le platine, les pots catalytiques contiennent du palladium, du rhodium, de l’osmium. Ces fameux métaux rares que les « fake news » attribuent mensongèrement aux batteries se trouvent en réalité dans […]