Le retour en force de la motorisation électrique a engendré une nouvelle mode inattendue : l’électrification par les constructeurs de certains de leurs anciens modèles dont plusieurs icônes voire pièces de collection comme la FIAT 500, les Coccinelles et Combis Volkswagen reliftés, la Mini Austin, la Citroën Méhari et plus récemment la Jaguar type E.
Dans la même optique, quelques courageux passionnés se sont même lancés dans un projet encore plus fou : opérer la conversion d’un ‘ancêtre’ thermique à l’électrique. Sur le papier, rien d’insurmontable. Mais à y regarder de plus près, le défi est quand même de taille : il s’agit d’intégrer une batterie dans un châssis qui n’a pas du tout été conçu pour l’accueillir. Une fois l’audacieuse transformation opérée, le dernier enjeu sera l’homologation qui s’obtiendra parfois via une demande au constructeur d’origine. Il est d’ailleurs fréquent que ces véhicules soient homologués comme quadricycle lourd et non en tant qu’automobile.
Certaines sociétés comme la start-up française Ian-Motion se sont même spécialisées dans la reconversion électrique de véhicules anciens. Leur transformation passe par la “mutation” du moteur jusqu’à l’ajout d’un port USB sur un tableau de bord bien souvent conçu à une époque bien antérieure à l’apparition du téléphone sans fil !
Alors que le parc automobile se renouvelle au rythme effréné d’une industrie énergivore, consommatrice de ressources et génératrice de déchets, d’autres font le choix vertueux de convertir au zéro-émission des modèles qui roulaient pour la plupart vraiment très peu, et ce en utilisant un minimum de ressources. Voila un domaine méconnu, en plein essor et vraiment dans l’air du temps !
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