Gaël Lavaud, jeune ingénieur français PDG de Gazelle-Tech, fait le buzz avec son projet de voiture ultra-légère. Lui et son équipe ont choisi d’installer leur QG dans la région de Bordeaux afin de profiter des connaissances environnantes dans les matériaux de synthèse utilisés dans le domaine aérospatial. Les caractéristiques de leur création sont les suivantes :
- le châssis est composé d’une dizaine de pièces légères en matériaux composites
- assemblage facile à la main sans avoir besoin d’une infrastructure lourde robotisée
- poids réduit de minimum 50% par rapport à un châssis en acier
- meilleure isolation acoustique et thermique
- consommation en carburant (électrique ou thermique) réduite de 20 à 25%
- bonne tenue de route (le poids ayant peu d’impact)
- sécurité : pas d’impact négatif puisque ses matériaux absorbent 5x plus d’énergie par kg que l’acier
- connectivité pour faciliter le covoiturage
Un dernier avantage de leur système, et non des moindres, est que la production peut se résumer à une micro usine en circuit court avec 4 personnes qui travaillent dans un container recyclé pour assembler jusqu’à une voiture complète par jour. Un bon moyen pour diminuer l’empreinte carbone de la production des voitures en relocalisant les emplois à proximité des sites de vente notamment dans les pays émergents. Un principe qui devrait sans conteste s’adjuger les faveurs du consommateur final. Le projet est en tout cas loin d’être passé inaperçu puisqu’il semble intéresser de près notamment le groupe Renault.
En Europe la Gazelle sera électrique. La batterie, deux fois plus légère que celle de la plupart des autres VE permettra quand même, grâce au faible poids de la voiture, d’atteindre une autonomie de 180 km. La recharge sur une prise domestique ne durera que 4 heures. Une version essence est aussi prévue pour les pays émergents. Espérons que l’exemple sera suivi à grande échelle…
Sources et liens utiles :
www.lemondedelenergie.com : gazelle, la voiture électrique la plus légère du marché