Bon nombre de prototypes arborent fièrement sur leur carrosserie des cellules photovoltaïques qui contribuent directement à leur donner un aspect visuel futuriste et écologique. Mais curieusement lorsqu’il s’agit de sortir le véhicule de série, ces cellules ne sont bien souvent plus proposées même en option. Vient alors la question du pourquoi jusqu’à ce que la Sion nous rappelle que c’est technologiquement possible à un prix très abordable.
Sion, la voiture connectée au soleil.
Mais est-ce réellement un choix intelligent financièrement et écologiquement ? Pour répondre à la question il faut passer en revue tous les paramètres qui influencent le rendement électrique et écologique d’une cellule photovoltaïque et vérifier qu’ils ne sont pas dégradés sur une automobile.
Liens intéressants :

- de la position du soleil (hauteur et orientation) sous nos latitudes à chaque heure de la journée (1 point par heure)
- de l’inclinaison de la cellule photovoltaïque (ex : vertical pour le flanc de la voiture, horizontale pour le toit de la voiture, inclinée pour le toit de la maison)
- de son orientation (ex : vers le soleil ou du côté opposé).

- de la durée de l’ensoleillement mensuel moyen (200 heures en juin contre 45 heures en décembre)
- de la réflexion solaire sur les obstacles qui entourent la cellule (sol, maisons,…)
- de la température des cellules (voir influence dans l’article)
Ce sont donc les courbes correspondant aux mois de l’année les plus ensoleillés qui sont les plus importantes (rouge, oranges et jaunes).
Pour comparer les courbes entre 2 graphes il faut regarder la hauteur de celle-ci au zénith (le moment le plus propice à la production) mais aussi l’aire totale sous la courbe (la production totale sur une journée).